Squad LFH – Dijon et sa riche histoire

Dijon_15_Pillaud

 

Cette semaine, coup de projecteur sur le Cercle Dijon Bourgogne, dixième club mis en lumière par notre nouveau dispositif #SquadLFH lancé à l’occasion de la saison 2017-18. Focus sur l’un des clubs historiques de la Ligue Féminine de Handball, qui cherche aujourd’hui à retrouver de la stabilité au plus haut niveau. 

A lire aussi : présentation du dispositif SquadLFH 

 

Au sein de l’élite du handball féminin français, le Cercle Dijon Bourgogne fait parti des clubs emblématiques, qui comptent de nombreuses saisons au plus niveau à leur actif. Emancipée en 1996 du club omnisports du Cercle Sportif Laïc Dijonnais, la section féminine de handball alors dirigée par Michel Amico, François Bizeau et Yves Rémond est devenue le CDB (Cercle Dijon Bourgogne). Le début d’une riche histoire pour le club bourguignon, qui va ouvrir son premier chapitre marquant en 1998, avec un retour en D1F suite à sa deuxième place décrochée en D2F. Dans la foulée de cette accession, le CDB 21 va disputer 15 saisons consécutives au plus haut niveau, de 1998 à 2013. Une longévité remarquable, qui a permis au club dijonnais de se faire un nom au sein de l’élite, et de faire rayonner le handball féminin sur son territoire. 

 

Pendant toutes ces années, le Cercle Dijon Bourgogne s’est régulièrement hissé dans le Top 5 du championnat, disputant l’Europe à plusieurs reprises. Sur le podium de la LFH à deux reprises (3e en 2002 et 2003), Dijon a également réalisé de beaux parcours sur la scène européenne, avec notamment une finale de Challenge Cup disputée lors de l’exercice 2004-05. 

 

Béatrice Edwige Dijon

 

Après plus de dix saisons à jouer les premiers rôles, le CDB va connaitre une période plus difficile à partir de 2010. Maintenu de justesse à deux reprises, Dijon va connaitre la relégation  à l’issue de l’exercice 2012-13. La fin d’un cycle pour le club bourguignon, qui après 15 ans au plus haut niveau, n’est pas parvenu à conserver sa place en LFH. Pas une fin en soi pour Dijon, qui va rapidement rebondir. Club formateur par excellence, le collectif alors dirigé par Christophe Maréchal va s’appuyer sur ses jeunes espoirs pour redorer son blason. Porté par ses joueuses formées au club comme Marie Prouvensier, Barbara Moretto, Marie François, Léa Terzi ou bien encore Béatrice Edwige, le Cercle Dijon Bourgogne va remporter le titre de champion de France de D2F lors de l’exercice 2013-14, lui permettant de décrocher son ticket retour pour la Ligue Féminine de Handball. Une belle récompense pour le jeune collectif dijonnais, qui a su gérer la pression pour valider avec maitrise son accession en D1F, un an après sa descente. 

 

Dijon

 

De retour en LFH lors de l’exercice 2014-15, Dijon a connu deux saisons difficiles sur le plan sportif, avec une neuvième place (2014-15) et une huitième place à l’issue de la saison 2015-16. En difficulté, le CDB va insuffler un nouveau souffle à son collectif avec les arrivées de Sonja Frey et Tamires Morena, qui vont contribuer aux belles performances réalisées par Dijon la saison dernière. Après deux saisons à se battre pour obtenir son maintien, les partenaires de Martina Skolkova ont réalisé un exercice 2016-17 de haut vol, qui s’est clôturé par une belle cinquième place à l’issue des playoffs. Une place dans le Top 5, qui va offrir un ticket pour la Coupe EHF pour l’exercice 2017-18, le dossier de candidature dijonnais ayant été retenu par les instances de l’EHF. 

 

Ben-Slama-Dijon

 

Cette saison, Dijon a dû faire face à des problèmes extra-sportifs, qui sont venus perturber les performances bourguignonnes. En difficulté sur le plan économique, le CDB a vécu des périodes d’incertitudes, mais est parvenu à redresser la barre grâce notamment à l’arrivée de Thierry Degorce à la tête du club, qui est aussi à la direction de la JDA Dijon Basket. Sur le plan sportif, le collectif de Christophe Maréchal doit composer depuis le début de la saison avec de nombreuses blessures, dont celles de joueuses cadres comme Audrey Deroin, touchée au genou. Si les coups durs se sont enchainés, les Dijonnaises n’ont pas baissé les bras, en allant chercher trois victoires et deux matchs nuls. Condamnées à passer par les playdowns, les co-équipières de Barbara Moretto n’ont pas dit leur dernier mot dans la course au maintien, et auront six matchs pour se sauver. Avant cela, les Dijonnaises doivent encore disputer les deux derniers duels de la phase régulière de la LFH, avec notamment le derby très attendu de ce mercredi contre Besançon. Une fin de saison qui s’annonce animée pour les Artistes, qui vont avoir à coeur de retrouver le sourire après un exercice éprouvant. 

 

PROGRAMME-LFH-J21