Coupe EHF, la réaction de Sandor Rac

Le Metz HB fait partie des 3 clubs français encore qualifiés en Coupe d’Europe. Depuis 11h15 ce matin, l’actuel leader de LFH connaît son adversaire en ¼ de finale de la Coupe EHF, ce sera le club russe d’Astrakhanochka. Qu’en dit Sandor Rac ? Le coach serbe nous confie ses premières impressions.

Rac_sandor_45_Pillaud

Sandor Rac, que vous inspire le tirage au sort ?
Ce n’est ni un “bon“ ni un “mauvais“ tirage. A ce stade de la compétition, il n’y a pas de petite équipe. Parmi nos adversaires potentiels, il y avait 2 équipes danoises, 2 équipes russes, 1 équipe norvégienne, 1 équipe roumaine et 1 équipe espagnole. A choisir sur le papier, l’équipe espagnole (Grupo Asfi Itxako Navarra) pouvait sembler être le meilleur tirage, avec en plus un déplacement pas trop long. Mais nous irons en Russie avec beaucoup d’envie.

Vous recevez au retour (aller, 9-10 mars en Russie, retour 16-17 mars aux Arènes), est-ce un avantage ?
Ce n’est ni un avantage, ni un inconvénient. C’est ce que je viens de dire à mes joueuses. Il n’y a pas de vérité. Regardez au tour précédent, nous gagnons d’1 but chez nous (29-28), et nous gagnons de 2 buts (24-22) en Pologne. La Coupe d’Europe, c’est 2×60 minutes, à part entière. A domicile ou à l’extérieur, nous nous devons aborder nos matches avec le même engagement, un engagement à toute épreuve. En revanche pour les spectateurs, nos supporters, c’est peut-être plus intéressant de recevoir au retour.

Connaissez-vous cette équipe d’Astrakhanochka ?
Oui avant le tirage, j’ai regardé toutes les équipes. A Astrakhanochka, il y a par exemple Emiliya Turey, triple championne du monde avec la Russie. Il faudra beaucoup s’en méfier. Je la connais d’autant mieux qu’il y a quelques années, elle nous avait mis 10 buts. Cette équipe compte également plusieurs internationales, serbes, macédoniennes et monténégrines.

Le Astrakhanochka Astrakhan se situe à la frontière du Kazakhstan, en bordure de la Mer Caspienne. Astrakhan est aussi la capitale mondiale du caviar !
(Sourires) Je suis content de l’apprendre mais nous n’irons pas là-bas pour faire du tourisme. Ce que je sais, c’est que ce sera un long déplacement, 2 jours de voyages et avec le calendrier que nous avons, il faudra s’organiser.

Le Metz HB est la seule équipe française encore en lice dans 4 compétitions (Coupe de France, Coupe de la Ligue, Coupe d’Europe, Championnat)
Oui, nous avons à cœur de jouer toutes les compétitions à fond. Le discours que je tiens aux joueuses, depuis le début de saison, est que nous allons tenter d’aller le plus loin possible dans chacune des 4 compétitions. C’est pour cela que je fais tourner mon effectif autant que je peux, je fais des rotations. Nous ne lâcherons aucune compétition et si nous sommes éliminés, c’est que nous serons tombés sur plus fort que nous.

Enfin, que retenez-vous de votre victoire et de votre qualification à Lubin (Pologne) dimanche dernier ?
J’ai été très satisfait de l’engagement physique de mes joueuses et le combat physique qu’elles ont su livrer. C’est cela que je retiendrai. La qualité de jeu était moyenne avec de l’échec au tir, mais cela arrive avec l’accumulation des matches. En handball, la combativité, la volonté sont parfois plus importantes. Gardons cet état d’esprit le plus longtemps possible.