Des Arènes imprenables

Au terme d’un duel d’une densité explosive, dans une ambiance effervescente, le Metz Handball a fini par prendre sa revanche sur l’Arvor29 qu’il n’avait plus battu depuis plus d’un an. Les Lorraines conservent ainsi la tête de la Ligue.

« Maintenant, je n’attends plus qu’une chose, qu’on les retrouve en finale« , glisse Alexandra Lacrabère. La gauchère de l’Arvor29 gardait le sourire malgré la défaite concédée par sa troupe bretonne en terre lorraine (25-28). Elle qui a longtemps donné du fil à retordre à ses adversaires du jour. Sa fougue et sa fureur de vaincre, conjuguées au talent de la portière bretonne Cléopâtre Darleux, n’ont pourtant pas suffi pour prendre les Arènes de Metz.

« Remporter les deux prochains matchs »
Les Championnes de France en titre ont finalement pris leur revanche sur les Brestoises qui les avaient dominées deux fois déjà au cours de la saison (en championnat et en Coupe de la Ligue, ndlr). Dans le sillage d’une Amandine Leynaud impériale et exacte au rendez-vous et d’une Kristina Liscevic, joker médical d’Allison Pineau, en fusion, Metz a maîtrisé son sujet au cours d’une rencontre sous haute tension. « On savait que si on veut prétendre à une des deux premières places, il nous fallait les battre, résume la capitaine lorraine Nina Kanto. On sait aussi qu’il va nous falloir remporter les deux dernières rencontres face à Issy et contre le Havre. »

Engagée en Ligue des Champions, la troupe de Sébastien Gardillou s’épargnerait alors les quarts de finale des play-offs. Un avantage indispensable pour conserver de la fraîcheur sur la route du titre. Côté breton, malgré quelques regrets à nourrir, la rage de vaincre affichée par les cadres confirme que les Brestoises seront un redoutable prétendant à la couronne. A l’image de ce but magique inscrit sur coup franc direct par Lacrabère en toute fin de première période qui a permis à l’Arvor29 de rejoindre les vestiaires sur un score de parité. Si les deux ensembles devaient se rencontrer à nouveau, nul doute que les débats seraient déléctables. On en salive d’avance…