Euro 2018 – France / Suède, un classique

(photo : Bertrand Delhomme)

Initialement programmée ce samedi, la deuxième rencontre de l’équipe de France au tour principal de l’Euro se tiendra dimanche (15H) au Hall XXL de Nantes. Les Bleues vont croiser la route de la Suède, adversaire bien connu par le clan tricolore. 

Après la Slovène, le Monténégro et le Danemark, l’équipe de France vise un quatrième succès de rang dans son Euro, face à la Suède. Un adversaire que les Bleues ont l’habitude de retrouver en compétition officielle, avec comme dernière confrontation en date, la demi-finale du Mondial 2017 remportée par les Françaises au terme d’un véritable bras de fer (22-24, FM). « Nous avons joué beaucoup de matchs très importants dans notre histoire contre la Suède.« s’exprimait Olivier Krumbholz en conférence de presse. En difficulté lors de ses deux derniers matchs (défaites face à la Serbie et au Monténégro), la Suède se retrouve dos au mur avant d’affronter les Bleues, avec une obligation de résultat pour rester en vie dans la course au dernier carré. « Nous connaissons bien cette équipe. Elles vont chercher à réagir contre nous, c’est leur dernière chance. Nous nous attendons à un match très engagé. » analysait le sélectionneur tricolore. 

Une équipe en difficulté, diminuée par les blessures, mais qui a prouvé sa valeur en décrochant sa place pour le tour principal, et qui peut compter sur des joueuses expérimentées, capables de se sublimer dans des rencontres capitales. Jusqu’à aujourd’hui, c’est Isabelle Gulldén (Brest) qui s’impose comme la leader offensive scandinave, et qui représentera demain le principal danger pour les Bleues. La meneuse de jeu brestoise est parfaitement connue par les Françaises, en particulier par les Brestoises qui évoluent au quotidien avec elle comme Allison Pineau, « Contre nous elle n’a jamais brillé, on lui a toujours posé des problèmes. On va continuer à faire la même chose, et on espère bien que ça fonctionnera dimanche« . Si Isabelle Gulldén représente le plus gros danger, elle ne sera pas le seul, et Olivier Krumbholz en a bien conscience, « Nous restons très vigilants et prudent. Il ne faut pas partir avec un excès de confiance contre cette équipe qui a des qualités à tous les postes. Il faudra réussir à les faire déjouer.« . Trois joueuses de clubs de LFH seront présentes dans le clan suédois avec Filippa Idéhn (Brest) et Louise Sand (Fleury) qui complètent le contingent. 

Avec un jour de plus pour récupérer et préparer ce rendez-vous, les partenaires de Laura Flippes abordent ce duel dans de bonnes dispositions, et pourraient en cas de succès, réaliser un grand pas dans la course à la qualification pour le dernier carré. Les Bleues jouent bien, même très bien depuis trois matchs, et comptent bien entretenir cette belle dynamique, marquée par une excellente réussite offensive, « Nos joueuses sont décomplexées, enthousiastes. Je sens une équipe de France qui prend du plaisir à jouer, et la confiance est bien présente. Nous pouvons compter sur un groupe avec des qualités physiques exceptionnelles, qui veut développer un handball spectaculaire.« . Les feux sont au vert pour Olivier Krumbholz et ses joueuses avant de croiser le fer avec la Suède demain après midi au Hall XXL de Nantes, qui devrait faire le plein (9000 places) pour ce rendez-vous. Une rencontre qui sera à suivre en direct sur beIN SPORTS et sur TMC, avec Nodjialem Myaro au commentaires. 

GROUPE I (Nantes)