SquadLFH – Amandine Balzinc : « garder le cap, le sourire et continuer de travailler. ».

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(photo : Bertrand Delhomme)

 

Le Mérignac Handball nous a ouvert ses coulisses pendant deux jours, en amont de la rencontre qui a opposé le MHB 33 au Metz Handball, samedi soir, dans le cadre du sixième épisode de la Ligue Butagaz Energie.

L’occasion de découvrir un peu plus le collectif girondin, qui endosse cette saison le costume de promu au sein de l’élite, et qui va chercher à décrocher son maintien à l’issue de cet exercice 2019-2020. En attendant le reportage inside réalisé sur le club, nous avons pris le temps de discuter avec la capitaine des « Foudroyantes », Amandine Balzinc (26 ans), présente lors des deux titres de champion de France de D2F décrochés par le MHB en 2017 et en 2018. 

 

« NOUS N’AVONS PAS VOLE NOTRE PLACE DANS L’ELITE »

 

De retour au plus haut niveau après une dizaine d’années passées dans l’anti-chambre de l’élite, le Mérignac Handball a replacé le territoire girondin sur la carte des clubs présents en Ligue Butagaz Energie, pour cette saison 2019-2020. Une accession qui était très attendue dans l’environnement du club, comme le concède Amandine Balzinc, « Ça a été un moment fort, car le Mérignac Handball est vraiment la vitrine du handball en Gironde. Il y avait une vraie attente derrière nous, de la part des partenaires, des dirigeants, de toutes les personnes qui nous suivent, pour ramener le haut niveau à Mérignac, dans notre région.« . Pour y parvenir, le MHB 33 n’a pas grillé les étapes, a pris le temps de se structurer, et de construire un effectif capable de répondre aux exigences du plus haut niveau. Champion de France de D2F à deux reprises – le Mérignac Handball n’avait pas le statut VAP lors de la saison 2017-2018 – le collectif girondin a dominé la concurrence, pour atteindre son objectif. « Nous n’avons pas voler notre place dans l’élite, et c’est un élément important, malgré le début de saison qui peut faire mal à la tête. Nous méritons notre place, nous l’avons prouvé sportivement, deux fois de suite. C’est certain, il y a un niveau à attraper, mais nous n’avons volé cette place à personne, et on va tout faire pour être à la hauteur. » continuait la capitaine des Foudroyantes. 

 

« NOUS AVONS UN VRAI GROUPE »

 

Pour ses débuts en Ligue Butagaz Energie, le Mérignac Handball n’a pas été épargné par le calendrier, avec Nice, le Brest Bretagne, Nantes et Metz au menu dans les six premières journées. Si on ajoute à cela les absences prolongées de joueuses cadres comme Audrey Deroin et Neli-Carla Alberto (enceintes), ou bien encore celles d’Audrey Bruneau et de Sanne Van-Olphen (blessées), le collectif de Philippe Carrara a dû s’adapter rapidement à la fin de sa préparation, pour entamer cet exercice. Des absences qui ont indéniablement diminué la compétitivité des Mérignacaises, mais qui ont permis aux jeunes de s’exprimer et de s’aguerrir. « Nous avons un vrai groupe. C’est vrai qu’il nous manque des individualités, mais c’est la force du collectif qui doit faire la différence. Les jeunes compensent ces absences en attendant leurs retours. Chacune peut avoir du temps de jeu, expérimenter le niveau de la Ligue, et peut évaluer ses capacités au plus haut niveau, et les points à travailler. » analysait Amandine Balzinc.

 

« GARDER LE CAP, LE SOURIRE, ET CONTINUER DE TRAVAILLER »

 

Si le Mérignac Handball n’a pas encore ouvert son compteur de victoire en Ligue Butagaz Energie, la capitaine du navire girondin reste positive, « C’est un plaisir de retrouver la LFH et d’évoluer au sein de cette Ligue Butagaz Energie. On passe de deux saisons avec beaucoup de victoires, à une saison qui va être plus compliquée sportivement, mais nous assumons à fond ce rôle de promu, et on veut faire plus que juste être le promu. Autant commencer par le plus dur, pour pouvoir assimiler le niveau, et pouvoir jouer la gagne. » avant d’ajouter avec un sourire communicatif, « Il faut garder le cap, le sourire et continuer de travailler.« .  

 

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(photo : Bertrand Delhomme)