ITW – Méline Nocandy (Metz) : « Important de gagner avant Budapest ! »

Nocandy-Metz

(photo : Bertrand Delhomme)

 

Pour la quatrième fois consécutive, le Metz Handball disputera la finale des Playoffs de la LFH. Les Messines ont éliminé Nantes avec maitrise, et retrouveront Nice, tombeur du Brest Bretagne, avec un 23e titre de champion de France en ligne de mire. Avant de se projeter sur cette double confrontation face aux Aiglonnes, Méline Nocandy et ses partenaires vont s’envoler cette semaine pour Budapest, pour y disputer le premier Final 4 de la Ligue des Champions de l’histoire du club lorrain. Entretien avec la jeune meneuse de jeu messine, qui réalise une magnifique saison à tous les niveaux. 

 

Vous avez réalisé une grosse première période qui vous a permis de tenir Nantes à distance. C’était important de bien négocier votre entame de match face à un adversaire qui vous a bousculé à l’aller ? 

Il fallait respecter notre plan de jeu et surtout ne pas changer quelque soit le résultat, en mettant beaucoup de vitesse et de l’impact en défense. Je suis très contente de notre match, mais la saison est encore loin d’être terminée ! La première mi-temps nous a permis de nous mettre à l’abri, et de pouvoir aborder la suite du match dans de bonnes conditions. 

 

C’est la quatrième fois consécutive que Metz va disputer la finale des Playoffs. C’est une étape importante pour le club… 

A Metz, c’est très important de gagner tous les matchs, et si possible avec la manière. Parfois nous gagnons sans bien jouer, et cela vient nous perturber. Nous nous entrainons dur tous les jours pour ça, et nous sommes forcément contentes quand ça se passe bien comme ça a été le cas ce soir. 

 

A moins d’une semaine de votre demi-finale du Final 4 de la Ligue des Champions, on imagine que c’était important de gagner ce match avec la manière. 

Ça nous donne de la confiance ! Même si ce n’est pas la même compétition, ça nous prouve que si nous continuons à travailler comme cela, à jouer avec autant d’intensité, on pourra espérer faire quelque chose le weekend prochain au Final 4. C’était important de gagner avant de partir à Budapest. 

 

C’est la première fois que vous allez participer à ce prestigieux rendez-vous. A 21 ans, c’est quelque chose d’énorme non ? 

Au début je me disais que j’avais du temps avant d’avoir la chance de pouvoir jouer le Final 4 de la Ligue des Champions, mais au final ça arrive très vite. C’est la première fois que je vais y participer, mais ça peut aussi être la dernière, donc c’est très excitant, et c’est surtout très motivant ! J’ai hâte d’y être, et de découvrir cette ambiance. Je sais que ça va être énorme, et personnellement je n’ai pas encore les mots pour décrire ce qui va se passer… 

 

Metz a réalisé une excellente campagne en Ligue des Champions, et va découvrir le Final 4 pour la première fois de son histoire. Comment allez-vous aborder ce rendez-vous ? 

Nous n’allons rien changer, c’est notre jeu qui nous a permis d’arriver à ce stade de la compétition. Il faudra s’appuyer sur nos points forts pour aller chercher notre qualification en finale, face à une équipe de Rostov que nous avons déjà joué deux fois cette saison. Le contexte va être différent, et il va falloir mettre encore plus d’intensité dans ce match c’est certain. 

 

Final 4, finale des Playoffs, finale de la Coupe de France, la fin de saison s’annonce palpitante… 

Le Final 4, deux finales à venir dans deux compétitions différentes, nous sommes encore en lice dans toutes les compétitions. On peut donner l’impression que c’est facile, mais c’est vraiment un truc de fou ! Nous sommes très contentes, mais nous n’avons encore rien gagné. 

 

Personnellement, tu as connu cette saison ta première sélection avec les Bleues, tu as gagné du temps de jeu à Metz, comment vis-tu tous ces événements ? 

Pour la sélection en équipe de France je ne m’y attendais pas tout de suite. Je n’ai pas encore gagné ma place, j’ai juste fait une seule sélection et je ne reste pas sur ça, je continue de travailler pour avoir la chance d’y retourner un jour. Parfois je suis en difficulté à l’entraînement, mais j’ai des co-équipières et des entraîneurs qui me permettent de garder de la rigueur dans ce que je réalise chaque jour. Je ne réalise pas encore, et je pense que c’est à la fin de la saison que je vais me rendre compte que c’était vraiment une bonne saison, mais pour le moment, il n’y a rien de gagné, et j’ai encore du travail devant moi. La remise en question est importante, et je ferai un premier bilan à la fin de cette saison. 

 

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