L’interview décalée de Nicky Houba

Le mercredi, tout est permis ! Comme poser des questions indiscrètes aux joueuses de la LFH… L’interview décalée propose, chaque mercredi, de mieux connaître la femme qui se cache derrière la joueuse. Cette semaine, c’est Nicky Houba, la gardienne belge de Nîmes, qui se prête au jeu sans filet.

Nicky, avez-vous un surnom ? On m’appelle “Nicky Houba“ au lieu de “Nicky“ tout court (sourires). C’est le cas en France mais aussi dans mon pays natal. Quand je rentre en Belgique, les gens ne disent jamais “Nicky“, c’est toujours mon “prénom + nom“. Je n’ai jamais trop su pourquoi. Peut-être parce que “Houba“, c’est moins commun que “Nicky“.

Avez-vous une phobie ? J’ai peur de me retrouver seule dans l’eau et trop loin du bord. J’ai l’impression de ne plus avoir de repères et je panique. L’an dernier quand je jouais à Arvor, j’ai participé à un “triathlon découverte“ sur Brest et j’ai eu profondément peur quand je me suis retrouvée en pleine mer. Je n’étais pas rassurée du tout.

Un grigri ? Les jours du match, je porte toujours deux bracelets, un à chaque poignet. Ils ont une valeur sentimentale, ce sont des cadeaux de personnes qui me sont chères.

Une musique d’avant-match ? Aucune. Je ne m’isole pas avant un match. Je comprends que certaines joueuses en aient besoin, mais moi, c’est plutôt l’inverse, je préfère discuter, rigoler un peu avec les filles. On pratique un sport collectif donc autant en profiter.

Votre plus grande joie sportive ? Notre victoire avec Nîmes en Coupe d’Europe (Challenge Cup, 2009) et la fête qui a suivi, inoubliable ! Nous sommes rentrées sur Nîmes pendant la féria de Pentecôte. Un “char“ était réservé pour l’équipe pour faire le tour de la ville. Nous étions sur le 1er de tous les chars, la foule s’ouvrait devant nous. C’était très impressionnant. Nous sommes ensuite rentrées dans les Arènes, il faisait nuit et la lumière s’est projetée sur nous, devant 12 000 ou 15 000 personnes. C’était quelque chose d’incroyable.

Votre plat préféré ? J’adore le chocolat. C’est bon pour le moral (sourires) mais du chocolat belge de préférence. Sinon comme plat, je dis les carbonnades à la flamande, une spécialité typiquement flamande. C’est un peu comme le bœuf bourguignon mais en sucré salé, et avec de la bière. En néerlandais, ça se dit “Vlaamse carbonaden met bier“.

Etes-vous addict aux réseaux sociaux ? J’ai un compte FB, que je consulte une fois par jour. C’est un bon moyen de rester en contact avec mes amis, notamment ceux qui vivent en Belgique. Je vois ce que deviennent mes anciens camarades de classe, les photos de leur famille, de la maison qu’ils font construire… Je ne suis pas sur Twitter.

Votre plus gros défaut ? Je n’aime pas la défaite. Même à des petits jeux de société, je fais un peu (beaucoup !) la tête quand je perds. Mes amis ont beau me dire : “Nicky, ce n’était qu’un jeu, arrête !“, j’ai du mal à me raisonner.

La personnalité que vous aimeriez rencontrer ? Thierry Omeyer. Nous jouons au même poste, je l’ai toujours admiré. Je suis déjà allée le voir jouer mais je n’ai jamais eu la chance de pouvoir échanger avec lui.

Votre passe-temps préféré en dehors du hand ? Ma principale occupation pendant les déplacements, ce sont les loisirs créatifs (activités manuelles comme le crochet, la broderie, le bricolage, etc). Je fais parfois des mots croisés, même en français ! (sourires). Je suis née à Tongres, en région flamande. Ma langue maternelle est le néerlandais. Je fais encore quelques fautes de français, comme pour utiliser le subjonctif. Et à l’oral je crois que je garderai toujours mon accent…

Votre couleur préférée ? Le jaune, comme le soleil.

Qu’y a-t-il dans votre sac à main ? J’ai plein de sacs. Je change tout le temps. Dedans, je mets mon portefeuille (quand je ne l’oublie pas !), un stylo, des mouchoirs, mon portable. Juste ce dont j’ai besoin. Mais je n’ai pas de maquillage ou autre. Ah oui, j’ai aussi un sachet pour ramasser les crottes de mon chien !

Comment s’appelle votre chien ? Il s’appelle Tia Ki. C’est un “chitzhu“. Tia Ki car “Tia“, c’est par rapport à Tia Hellebaut (médaille d’or en saut en hauteur aux JO de Pékin) et Ki par rapport à Kim Clijsters (tennis) et Kim Gervaert (athlète, sprint). J’ai repris les prénoms de championnes belges, j’ai juste enlevé le “m“ pour Kim, je trouvais que ça sonnait mieux ainsi, donc cela donne Tia Ki !

Votre émission télé préférée ? Je regarde peu la télé. Dans ma maison à Nîmes, j’ai une toute petite télé et elle n’est pas souvent allumée.

Quel humoriste vous fait le plus rire ? Urbanus. C’est un chanteur comique et acteur belge. Dans ses spectacles, il parle en flamand avec un fort accent. Mes frères apprenaient les paroles par cœur et les répétaient dans la voiture quand on était petits. Il est très drôle.

Comment vous voyez-vous dans 10 ans ? Je ferai peut-être des interventions pour les gardiens une ou deux fois par semaine. Je ne vois pas mon avenir exclusivement dans le handball mais pourquoi pas garder un lien avec le sport. J’ai un Bac + 5, un Master Sport, Nutrition et Santé. Cette semaine justement, je commence des interventions dans un cabinet de kiné/préparation physique, auprès de personnes en rééducation et qui reviennent de blessure.

 Retrouvez Nicky Houba et ses coéquipières du HBC Nîmes, face à Toulon St-Cyr, ce samedi 13 octobre à 12h en direct sur beIN SPORT.