Play-Offs. ½ finale Nîmes-Fleury ! Allison Pineau : “A Nîmes, je m’éclate“

Allison Pineau LFH NîmesAllison Pineau, sourire retrouvé. 

Allison, cela fait bientôt 2 mois que vous avez effectué votre retour en LFH, comment vous sentez-vous ?

Bien. Disons que j’ai retrouvé une dynamique de travail quotidien, je pense que j’avais besoin de cela. Je me sens de mieux en mieux, je pense que cela se voit dans mes performances. Tout est lié. Avec la stabilité dont je bénéfice aujourd’hui, je suis en meilleure forme.

Ce retour en France, au HBC Nîmes, semble avoir été un bon choix ?

C’est un choix que je ne regrette absolument pas. Je l’avais mûrement réfléchi, même si quelque part il s’est imposé comme une évidence. Nîmes était encore en course sur 2 tableaux (Championnat, Coupe de France), je ne pouvais pas espérer mieux. J’ai voulu saisir cette opportunité, et je ne le regrette pas du tout. Ici, je m’éclate.

Jouer, prendre à nouveau du plaisir sur les terrains, savourez-vous d’autant plus après plusieurs mois compliqués ?

Oui, les 6 derniers mois je n’ai pas pris beaucoup de plaisir. Vu les circonstances (Vardar Skopje, puis Krim Mercator, ndlr), c’était difficile d’être sur une bonne dynamique. Depuis, je sens que je vais crescendo et ça va de mieux en mieux.

Nîmes LFH Play-OffsLes Nîmoises après leur victoire en 1/2 finale de Coupe de France, face à Fleury Loiret. 

Est-ce facile d’intégrer une équipe en cours de saison ?

Non, ce n’est pas quelque chose évident, mais j’ai eu la chance que l’on me facilite la tâche. Je connaissais déjà certaines filles de l’équipe de France (Camille Ayglon, Blandine Dancette, Julie Goiorani), et aussi d’autres que je connaissais depuis plus jeune. L’ambiance est hyper cool, décontractée. Grâce à tout cela, je n’ai eu aucun mal à me fondre dans la masse.

Dimanche, vous défiez les Panthères de Fleury au Parnasse. Fleury Loiret fut votre 1er adversaire après votre arrivée à Nîmes, le 25 mars dernier, (22-21, 1/2 finale Coupe de France), quelle impression vous a faite cette équipe ?
C’est l’équipe 1ère de la saison régulière, donc forcément elles m’ont fait forte impression. C’est sûr que c’est l’équipe la plus difficile à jouer dans le championnat, elles ont un bel effectif, et pas mal de rotations.

En Play-Offs, l’enjeu est immédiat, il y a un aller, un retour. Il ne faut pas se rater, il faudra faire un gros match dimanche à la maison pour espérer pouvoir faire quelque chose chez elles.

Allison Pineau Nîmes LFHMarta Mangué, Alexandrina Barbosa, Allison Pineau : beaucoup de sélections sur cette photo.

Avec le HBCN, vous êtes toujours en course pour le titre de Champion de France, que vous avez déjà remporté, avec Metz en 2011 ? Un beau souvenir ?

Oui, cela reste un beau souvenir, surtout que l’année d’avant, ma 1ère année à Metz, nous avions été éliminées en ½ finale. La saison suivante, donc, nous avions réussi à aller décrocher ce titre. C’est tout le mal que je nous souhaite avec Nîmes, même si on sait que la tâche sera difficile.

Que ressentez-vous à l’approche de ces ½ finales ?

C’est un mélange d’adrénaline, d’envie, et aussi un peu de pression : si tu veux réaliser des performances, il faut ressentir de la pression, mais faire en sorte que celle-ci soit positive.

www.allisonpineau.comA.Pineau en Bleu, ici au côté de la Norvégienne et pivot d’Issy Paris P.Wibe et la Niçoise B.Edwige.

Vous avez 26 ans, et déjà 8 ans en équipe de France, bientôt 400 buts… Quelle place occupe la sélection dans votre carrière ?

Elle est super importante pour moi car c’est vrai cela fait longtemps que j’y suis. J’ai vécu de grandes choses et l’équipe de France m’a aussi permis de grandir et d’avancer dans ma carrière. Je lui serai redevable toute ma vie, je suis heureuse quand je vais en sélection. C’est une fierté chaque fois que je retrouve les Bleus.

Echangez-vous sur le prochain match face à la Slovénie (7 juin à Brest, qualificatif pour le Mondial 2015) avec votre coéquipière, et internationale slovène, Nina Jericek  ?

Pour l’instant, on est vraiment concentrées sur le club. Mais parfois oui on en parle un petit peu, on s’envoie des petits pics, on se branche, mais c’est vraiment gentillet (sourires).