Squad LFH – L’entretien du président avec Daniel Hournon (Besançon)

Besançon

 

Partenaire de l’ESBF depuis un peu plus de cinq ans, Daniel Hournon a été élu président du club bisontin en fin de saison dernière, prenant la suite de Didier Weber. Acteur fort dans le sport à Besançon, patron dans la grande distribution, il a décidé de s’investir encore plus dans le handball féminin en prenant la direction de l’un des historiques de la Ligue Féminine de Handball. Désireux d’aider son club a poursuivre son développement, Daniel Hournon est le principal partenaire de l’ESBF, qui compte plus de 170 partenaires privés. Entretien avec un passionné de sport, qui vit sa première saison en tant que président de Besançon. 

 

Lorsque l’on parle de l’héritage que peut garder aujourd’hui l’ESBF de ses années d’or de la fin des années 90 au début des années 2000, Daniel Hournon se présente à la fois admirable des résultats passés, qui ont marqué l’histoire du club, et très humble quant à ses liens avec ce passif, lui qui vient tout juste de prendre la présidence du club bisontin, « Notre club a une histoire très forte dans le handball féminin français, mais de mon côté cela fait mois d’un an que je suis président de l’ESBF, et je continue d’apprendre. Aujourd’hui, Besançon joue à nouveau les premiers rôles en LFH, et nous devons pérenniser cela ». De retour sur le devant de la scène après une période difficile, le club bisontin a terminé troisième la saison dernière en championnat à l’issue des playoffs, et occupe aujourd’hui cette même troisième place après 13 journées. « Besançon est un club qui a une histoire forte, qui est encré dans la ville, dans le département, dans la région. Le travail qui a été réalisé par mes prédécesseurs pour permettre à l’ESBF de revenir à ce niveau est remarquable, et il faut poursuivre dans ce sens. » s’exprime le président bisontin, qui se veut ambitieux pour l’avenir, « Raphaëlle (Tervel) et Sandrine (Delerce) se sont fixées comme objectif de remporter un titre d’ici à trois ans, et nous allons tout faire pour leur donner les moyens d’y parvenir.« .

 

Pour rebondir, Besançon s’est appuyé sur son ADN de formation, avec une multitude de joueuses formées au club, qui s’imposent aujourd’hui comme de véritables cadres du vestiaire bisontin, à l’image de Marine Dupuis, Alizée Frécon ou bien encore Amanda Kolczinski. Une politique qui ravit Daniel Hournon, qui souhaite évidemment pérenniser cette véritable force pour le club « Avoir des joueuses qui viennent de notre territoire, qui ont de tels performances au plus haut niveau, c’est quelque chose de très positif pour notre club, qui est très bien implanté dans notre région. Aujourd’hui l’ESBF reste le seul club de très haut niveau à Besançon, même si il y a aussi le basket et le football, mais nous avons une place forte dans notre ville.« . Une équipe aujourd’hui dirigée par deux personnalités qui ont marqué l’histoire du club en tant que joueuses, Raphaëlle Tervel et Sandrine Mariot-Delerce. Le seul binôme 100% féminin à la tête d’un club de la LFH, qui réalise d’excellents résultats depuis sa prise de fonction il y a deux saisons, suite au départ de Camille Comte. « C’est une force pour Besançon de pouvoir compter sur ce binôme reconnu dans le milieu du handball international. Elles font du très bon travail, et se montrent ambitieuses pour le club. Elles ont un palmarès important en tant que joueuses, et leur expérience est précieuse pour notre équipe. Elles se sont fixées comme objectif de remporter un titre dans les trois ans, et nous allons donner le maximum y parvenir. » conclut le président bisontin, qui va vivre une deuxième partie de saison animée dans son Palais des Sports. 

 

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