Squad LFH – Raphaëlle Tervel : « Génial de retrouver cette ambiance à Besançon »

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(photo : Bertrand Delhomme)

 

Cette semaine, Besançon se retrouve au coeur de notre dispositif #SquadLFH, qui pour but de mettre en avant les 12 clubs de la Ligue Féminine de Handball. Joueuse emblématique du club pendant 10 ans (1996 à 2006), puis entraîneur depuis 2015, Raphaëlle Tervel a pris le temps de répondre à nos questions après le succès de l’ESBF à Paris. Entretien. 

 

Comment jugez-vous la reprise réalisée par votre équipe, qui doit gérer un calendrier très chargé en ce début d’année, entre la LFH et la coupe EHF ? 

Pour l’instant on alterne le bon en championnat, et le moins bon en coupe EHF, donc effectivement il était important de rester sur une bonne dynamique et de prendre des points ce soir contre Paris. On a pu faire tourner l’effectif, et c’était quelque chose d’important de concerner tout le monde dans cette période. Nous avons besoin de toutes nos joueuses sur les deux mois à venir, et nous voulons éviter au maximum de trop tirer sur les organismes, afin d’éviter les blessures. Le groupe répond présent depuis le début de cette période, nous sommes bientôt à la moitié, et c’était vraiment important de garder la dynamique en championnat. Des choses se mettent en place, c’est positif, et j’espère que nous allons débloquer notre compteur dimanche contre Larvik en coupe d’Europe. 

 

Justement la coupe EHF, après deux défaites concédées depuis la reprise, comment abordez-vous le rendez-vous de dimanche contre Larvik ? 

Nous voulons vraiment faire quelque chose dimanche à domicile contre Larvik. Nous allons jouer devant notre public, et nous voulons prendre des points tout simplement. Nous ne sommes pas si loin que ça, et si nous mettons tous les ingrédients ça peut passer. On a pris la température sur les deux premiers matchs, et maintenant on sait vraiment à quoi s’attendre. 

 

Plus globalement, quel premier bilan tirez-vous de la première partie de la saison réalisée par votre club ? 

C’est clair que le début de saison est il est très bon. Troisième à l’issue de la première phase, en étant pas très loin de la deuxième place. C’est motivant de jouer le haut du tableau et d’avoir les gros en ligne de mire. On va essayer de continuer notre petit bonhomme de chemin, en prenant les matchs les uns après les autres. 

 

Testez vos connaissances sur Besançon 

 

Place forte du handball féminin français, Besançon a connu une période compliquée avant de retrouver aujourd’hui le haut du tableau. Aujourd’hui, le club est de retour sur la scène européenne après plus années d’absence, comment vivez-vous cela ? 

Quand nous avons repris l’équipe avec Sandrine, nous voulions vraiment retrouver le haut du tableau de la LFH, retrouver la coupe d’Europe. Historiquement, l’Europe représente beaucoup pour le club, a toujours été beaucoup suivie par les supporters bisontins. C’est de nouveau le cas, dès qu’il y a une affiche de Coupe EHF cette saison, le Palais des Sports est plein, et rouge en plus de cela ! C’est génial de retrouver cette ambiance de folie, sur des matchs comme ça… Les joueuses apprennent énormément sur ces matchs de niveaux internationaux. Notre équipe était très jeune au départ, et jouer vite ces matchs est forcément un plus pour le groupe qui commence à gagner en maturité. 

 

Le club rayonne dans votre région, et s’impose comme une vraie référence… 

Cela fait forcément plaisir ! Avant nous n’étions pas seules, il y avait le basket, le foot, mais aujourd’hui c’est vrai que l’ESBF reste le seul club au très au niveau dans la région. Le public revient de plus en plus pour nous soutenir, le Palais des Sports est régulièrement plein en championnat. Le public attendait cela, de retrouver cette atmosphère, et c’est un vrai plaisir. 

 

C’est une force pour l’ESBF d’être parvenu à rebondir après une période difficile ? 

On peut remercier les dirigeants qui ont pris l’équipe pendant ces années difficiles, quand le club a connu des problèmes financiers et qu’il n’y avait plus d’équipes de jeunes. Le club est reparti de 0, et il fallait avoir le courage de repartir, de ne pas baisser les bras. Les partenaires ont aussi joué un rôle important, et sans eux le club ne sera pas à ce niveau aujourd’hui. C’est une partie de l’histoire du club, il y a des hauts, des bas, et forcément après une période difficile, on veut voir plus haut et ne pas y retourner. C’est aussi une force de Besançon aujourd’hui. 

 

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